14 nov 21

Petit satori

photo Bruno Lecat

269. Dans la pâte molle des quelque trois heures de voyage de Castries à Toulouse surgit un petit miracle : la syntonie parfaite de ce qui en moi remue avec la musique que j’écoute : c’est intense et violent, d’être emporté ainsi par In every dreamhouse a heartache de Roxy Music, El tiempo de la revolucíon d’Erik Truffaz, et la reprise de Radioactivity de Kraftwerk par Rodolphe Burger. Comme un satori…

Chez mon frère, je retrouve le vinyle de Kraftwerk, avec la pochette noire originale, qui représente l’envers et l’endroit d’un amplificateur. Il appartenait à Alain P., oncle maternel par alliance, qui lui en a fait cadeau. Pochette en poinçon, encore, visuel (le design en noir de la pochette) et sonore (cette chanson obsédante que je réécoute, en VO et en reprise). Les deux dimensions de la pochette cartonnée, le verso en trompe-l’œil qui invite le regard à aller y voir.