3 nov 21

240. Abonné depuis peu à la newsletter du site Herodote.net, je lis que le 1er novembre 1954 s’appelle « la Toussaint rouge » en Algérie. Dans la dynamique initiée par la défaite française en Indochine, des indépendantistes algériens, sous la bannière du Comité révolutionnaire d’union et d’action (CRUA), vont commettre en Algérie des dizaines d’attentats : c’est le début de la guerre d’Algérie. Attentats très peu médiatisés en France. Voilà qui donne le ton de l’indifférence de l’opinion française, en général, pour la guerre qui va s’ensuivre.

241. Je réalise que le projet Algérie va demander beaucoup plus de temps que prévu. Ne serait-ce que par la somme des livres à lire, même si je vais m’en tenir aux livres essentiels, sans vouloir tout lire, dans un élan névrotico-encyclopédique. Ne pas courir le risque de l’éparpillement. Accepter de ne pas tout lire (besoin d’exhaustivité insatiable).

242. Visite familiale à Toulouse la semaine prochaine, et récupération des photographies et des diapositives. Impatient et troublé. Chercher des petites rustines de réel, à coller sur un immense ajourage.

243. Après le Zoom avec les Tiers-Livres du lundi soir, qui portait notamment sur la nouvelle revue DIRE, à vocation de laboratoire du travail personnel, je mets à plat un certain nombre de notes autour de la photographie | radiographie, qui pourraient alimenter un nouveau projet dont je pose les bases. Projet intitulé «  k ∞ », « k infini ». Il a des racines communes avec le livre en cours Algérie, et avec Archéo ferroviaires, et n’a de cesse d’interroger cette chose étrange qu’est la photographie pour moi. Photographie et littérature. Qu’est-ce qui s’y passe ? Comment les textes appréhendent-ils le fait photographique ? Vaste. D’abord, voir comment la photographie me traverse. Tout ça est encore un peu…flou.