9 janv 21

383. Terminé et envoyé à F. l’entrée « dense » pour le projet du « Dictionnaire du comment écrire ». Rassemblé tous les feuillets du projet A. pour voir la gueule que ça a. Pour pouvoir continuer d’écrire ces archipels. Relecture ciblée de quelques pages de Soldats en Algérie, notes. Retard relatif (je suis le contre-maître et l’exécutant) dans l’enregistrement des lectures. Lectures diverses (la semaine d’Emma Corde, Café Europa ; écoute du nouveau cycle de F., « Vers un écrire-film #01 » ). Durement empêché ces temps-ci. Pour mon bonheur, je peux toujours (ou quasiment) lire : nutriment vital. Nulla dies sine linea. Alors je reprends Nicolas Pesquès, La Face nord de Juliau, dix-sept, dix-huit. Une réflexion du 05.03.13, où l’auteur renvoie d’abord dos à dos le réel et le langage – puis corrige :

Ou bien considérer le langage comme appartenant au réel, comme l’ombre de sa combustion, son brûleur, l’inclusion de son double tranchant.

Le langage comme ombre de la combustion du réel : avant moi, après moi, les signes, en déluge de feu.