10 janv 22

384. Ne pas perdre la faculté de jouer et faire jouer les signes (aussi appelés « culture »).

385. Retours sur le projet A., qui est dans une phase transitoire. Après des remarques de F., réfléchir au rôle que joue la dédicace pour le lecteur. Question de la nudité du texte que l’autre peut accueillir. Je réfléchis aussi sur le chapitrage et la numérotation desdits chapitres. Béquilles peut-être provisoires (elles m’enferment, en fait) mais qui servent aussi à signifier l’éclatement. Options : un texte en chapitres non numérotés ; sans chapitres (une seule coulée) ; en fragments. Je gage que la réponse viendra, il est encore trop tôt.

386. Au XIIIe siècle, le futur archevêque de Canterbury, Stephen Langton, serait à l’initiative de la division de la Bible en chapitres. Et Robert Estienne, au XVIe siècle, a systématisé les versets, déjà mis en œuvre par les copistes juifs pour la Bible hébraïque. Tout cela afin de faciliter l’étude du Livre.

387. Numéroter : imposer au texte une raison mathématique, découper de façon à isoler des pans de la masse du texte pour les rendre intelligibles en tant qu’unités valant pour elles-mêmes, mais s’inscrivant dans une suite numérale logique. Surreprésenter le rang dans l’ensemble déjà organisé du texte (puisqu’il ne peut en être autrement : le livre commence et s’achève).

Se pose donc la question de la numérotation, morcèlement du flux, qui a bien sûr sa raison d’être. A considérer, donc.

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