6 oct 21

162. Réponse négative du Service Historique de la Défense de Cherbourg : pas de trace de mon père dans les archives. Ce service m’indique une autre piste : le BMM de Toulon, ou Bureau Maritime des Matricules. Mail envoyé. J’attends aussi que le SHD de Toulon me réponde.

163. Une amie m’envoie les 4 tomes de la Guerre d’Algérie d’Yves Courrière, que je ne connaissais pas. La pile des livres à lire ne cesse de croître.

164. Ma recherche de l’effet de réel serait une réponse au fait que je veuille pas transiger avec une réalité qui m’est inconnue. J’évolue dans le possible, le probable, le vraisemblable. Je ne pourrai aller plus loin que cette lisière. Je mise beaucoup (trop) sur les diapositives rapportées d’Algérie, que je n’ai pas encore, qui m’attendent.

165. Trois chapitres achevés (ou quasi) sur une bonne quinzaine de définis. Les autres sont en attente d’écriture, ou écrits en partie. Je me suis recentré sur A., mais continue à alimenter le prochain projet.

166. Extrait d’un texte écrit aujourd’hui : Influencé par le poinçon lacanien ◊, je découvre en écrivant ces lignes que j’entends point son, c’est-à-dire silence. Rivé au silence paternel, ou riveté par ce point son : je veux interloquer le silence. Le vider de son contenu. Poinçon, titre surgi à mon insu pour nommer le carnet de bord du projet A. Cloué malgré moi, il s’agit d’aller contre, de réduire le silence à quia. Souvenir qui, justement, me point : alors que mon père, déjà très malade et conscient de sa fin proche, sembla un jour vouloir me dire quelque chose, je fis montre d’impatience et coupai court à la discussion, fermant ainsi une porte définitive. Ainsi, le poinçon est à la fois ce qui me point encore, ce qui s’impose par l’écriture, le silence contre lequel je lutte mais que j’ai cultivé à cet instant décisif, la trace symbolique et imaginaire de cela qui me traverse.

2 réflexions sur “6 oct 21

  1. Je suis comme toi à la recherche de plus de chose sur l’empire français et la décolonisation, pour des raisons moins personnelles mais je crois que c’est notre histoire à tous. les récents documentaires de FR3 “colonisation, une histoire française ” et décolonisation 1 et 2 sont pour moi des mines d’information (bien que j’ai lu Yves Courrière, il y a déjà bien longtemps)
    https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/
    https://www.france.tv/france-3/colonisation-une-histoire-francaise/2829629-emission-du-lundi-4-octobre-2021.html

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