Poinçon du 30

30 août 21

101. Trouvé par hasard un vieux numéro d’une revue que je ne connaissais pas : MECANIQUE POPULAIRE, datée d’octobre 1955, 164 pages, 100 FRS, n°113. D’abord le plaisir de voyager vers cette année-là : comment écrivait-on dans une revue, quels thèmes abordait-elle, etc. L’ours m’apprend qu’il s’agit de la version française de POPULAR MECHANICS, Chicago, Illinois. Je note qu’à l’époque, on faisait davantage appel au dessin qu’aujourd’hui, pour vanter les qualités d’un produit ; dessin semblable ou proche de celui des couvertures de romans d’espionnage des années 50-60. Revue fourre-tout, dont l’équivalent aujourd’hui serait un florilège de Science et Vie, Système D, La revue de l’électronique, La revue de l’automobile et ses Cahiers techniques…Enfin, l’année 1955 me renvoie au projet A. : trois ans avant l’engagement dans l’armée et la guerre d’A. Et donc : j’ai en main une des revues des lecteurs de 1955. Peut-être mon père a-t-il eu en main un jour un exemplaire. Ce qui est fort possible : il aimait la technique et était très habile de ses mains. Lorsque enfant j’explorais le grenier familial, je tombai parfois sur des revues déjà vieilles, dont le journal Spirou, dans lequel je trouvai ces vieilles «  réclames » pour le Solex, le porte-mine, les cours du soir, dessinées en noir et blanc. Voilà pour la joie de retrouver, dans cette revue Mécanique populaire, ce que j’avais découvert enfant. On passe beaucoup de temps à retrouver ce que l’on croyait perdu.

102. Faire un travail façon Mythologies de Barthes : le Solex, la pile 4,5 V Leclanché, la caméra Pathé, les pneus Kléber-Colombes. Objets de l’époque.

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